L’évolution est remarquable par rapport aux Séries III : des ressorts hélicoidaux offrant un meilleur confort et une apacité de franchissement accrue, des freins à disques à l’avant (ce qui n’était pas du luxe) et une direction assistés de série. Esthétiquement, ce modèle se différenciait par une calandre plus fluide, un pare-brise en une seule partie et des élargisseurs d’ailes à l’avant et à l’arriere.

Mis à part cela, la ligne générale restait identique au ’restyling’ de 1958(!) et, le choix de carrosserie reste le même : baché, tolé, pick-up et station wagon. Le premier modèe de la gamme fut le chassis long (1983), suivi du chassis court (1984). Mais la motorisation n’était toujours pas brillante puisqu’elle reprenait les archaiques 4 cylindres 2,25l (deux litres un quart) essence ou diesel et le V8 3,5l. Il faut attendre 1987 pour bénéficier de la toute nouvelle boite à 5 vitesses tandis que les premiers V8 reprenaient l’ancienne transmission à quatre rapport du Range. À partir de 1985, le V8 fut équipe de la très robuste boite 5 des Land Rover Santana fabriqués en Espagne.

1990 porte le deuil du 2,5 l TD

Le tout nouveau moteur 200 Tdi ayant fit ses preuves sur le Discovery dès 1989, il fut implanté avec succès sur le Land en 1990. L’animal en fut métamorphosé et baptisé Defender. La souplesse s’ajoutait à ses qualités légendaires de reprises. En adoptant (en 1994) l’ultime évolution du moteur 200 Tdi appelé 300 Tdi, ainsi que la nouvelle boite de vitesses R380, le Defender à acquis les qualités d’un véhicule moderne tout en gardant une forte personnalité. Le moteur est devenu nerveux mais aussi économique, la boite précise et rapide et la silhouette reste celle du Land, inimitable.

Au même titre que la VW Coccinelle, la 2CV, la Jeep, la Ford T ou la Porche 911, le Land Rover est un mythe. Autrement dit, quelque chose de parfaitement irrationnel et un objet témoin de son siècle.