C’est une histoire classique des Jules Vernes comme "Voyage au centre de la Terre" ou "Le tour du monde en 80 jours". Le dépaysement est immédiat. Ici, nous nous retrouvons embarqués dans le plus grand pays du monde : la Russie. Avec pour compagnon le valeureux Michel Strogoff et la courageuse Nadia. Michel Strogoff est le russe sibérien par excellence, il semble être taillé pour cette mission qu’on lui a attribué. Tandis que Nadia, elle, est la force tranquille. Elle possède les caractéristiques de la femme a cette époque, j’entends par là qu’elle m’a paru soumise par rapport à Michel Strogoff. Cependant, elle a une caractéristique qui fait d’elle une femme particulière : elle est intrépide et courageuse. Nous pouvons justifier cette argument dans plusieurs passages notamment lorsqu’elle tire sur un homme pour protéger le héros. Nous avons donc deux personnages à qui tout opposent mais qui sont étroitement liés par le détermination qu’ils ont pour accomplir leurs missions respectives.

De plus, les personnages vont devoir compter que sur eux-mêmes. Ils ne pourront, par exemple, pas compter sur le train. D’ailleurs, Michel Strogoff est présenté comme un homme ayant les mêmes qualités qu’une machine "Ses membres bien attachés, étaient autant de leviers disposés mécaniquement pour le meilleur accomplissement des ouvrages de forces." Pour l’aider, nous pouvons noter que le personnage principale de laissera guider par les forces de la nature. Le destin a donc une place importante dans le roman. Nous avons ainsi une description complète de la Russie. Un pays dépaysant, loin de l’industrialisation Européenne, avec à la tête un czar qui essaye tant bien que mal de contrôler les différentes ethnies éparpillées au quatre coins de la Russie. Les journalistes permettent de faire le contraste entre la Russie et les autres pays.

Michel Strogoff est finalement celui qui a relié l’histoire des personnages d’Ouest en Est.

Pour conclure, nous pouvons dire que ce roman est avant tout un voyage extraordinaire. Il ne faut donc pas prendre Jules Vernes comme un écrivain réaliste tel que Balzac ou Zola mais plutôt comme un conteur, un artisan en matière de fiction, un enchanteur, un magicien. Son succès est dû à sa facilité à nous faire rêver et surtout à continuer de nous faire rêver. Grâce à ses nombreux voyages et à sa dure exigence envers lui-même, il a réussit à prédire l’avenir et a faire durer ses histoires dans le temps.

J’espère du fond du cœur que ces livres ne disparaîtront jamais de la littérature française.

"Quand je ne travaille pas, je ne me sens plus vivre" Jules Vernes